Note: L’ensemble des graphiques du sondage de lectorat se trouve dans la version en ligne. | Graphique: Jörg Schneider

«Je souhaite surtout une chose pour Horizons: davantage de lectrices et de lecteurs», a écrit l’un d’entre vous dans le cadre du sondage de juin dernier. En moyenne, la note attribuée à notre magazine par les plus de 1600 personnes qui ont participé à ce sondage s’élève à 5,25 (sur une échelle de 1 à 6). Votre magazine a donc non seulement passé l’examen, mais obtenu la mention «bien» à «très bien». Et comparée à la note de magazines scientifiques connus et bien plus importants tels que le New Scientist britannique, le Spektrum der Wissenschaft allemand ou le Science et Vie français, celle attribuée par nos lectrices et lecteurs à Horizons est nettement meilleure.

Pour la rédaction, cela signifie: poursuivre notre ligne concernant les points forts et plus d’efforts sur les portraits et les débats!

Les participantes au sondage apprécient tout particulièrement nos points forts. Dans le numéro que vous lisez actuellement, il s’agit notamment de l’avenir du tourisme. Nos grands articles de fond, tel celui que nous consacrons dans cette édition au Gulf Stream, rencontrent un écho presque équivalent. Près de 80% du lectorat attribue à ces deux formats des notes situées entre 5 et 6 – deux tiers les lisent presque toujours. Un peu moins appréciés, les portraits et les débats restent néanmoins bien notés. Pour nous, la rédaction, cela signifie: poursuivre notre ligne en ce qui concerne les points forts et fournir un effort particulier en matière de portraits et de débats! La motivation principale de la majorité des lecteurs d’Horizons est la volonté d’avoir une vue d’ensemble de ce qui se passe en sciences, en particulier des tendances et des résultats les plus récents de la recherche. Pour beaucoup, se plonger dans le magazine de la recherche représente tout simplement un loisir passionnant. En outre: la version papier est clairement préférée à la version en ligne, également chez les plus jeunes de notre lectorat. Ce qui nous conforte dans l’idée de continuer à consacrer toute notre attention à la version imprimée, ainsi que nous l’avons fait jusqu’ici, et comme le souhaite ce participant au sondage: «J’espère que la version imprimée sera maintenue – c’est un highlight dans un quotidien dominé par les écrans!»

Plus le lectorat est jeune, plus il est féminin

Nous voulions aussi mieux connaître notre public. Résultats de l’enquête de juin: le lecteur moyen d’Horizons est un homme, Suisse alémanique, âgé de 56 à 65 ans, scientifique, titulaire d’un doctorat mais sans habilitation, et actif dans la recherche. Toutefois, le magazine a progressé auprès des femmes. Plus notre public est jeune, plus il est féminin. Si les hommes sont clairement majoritaires dès 66 ans, femmes et hommes sont représentés à parts égales chez les moins de 45 ans. Globalement, la proportion de femmes s’est accrue de (32 à 39% depuis notre précédent sondage, réalisé en 2014. Au cours des dernières décennies, les femmes ont rattrapé et même dépassé les hommes dans la formation académique, montrent les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS) de 2022. Cela se reflète désormais aussi dans la composition de notre lectorat.

Nous prenons à cœur le feed-back d’une participante au sondage: «Certains articles pourraient être un peu plus ‘accessibles aux profanes’!

Le public d’Horizons a de surcroît une forte empreinte académique: quatre lecteurs et lectrices sur dix ont au moins un doctorat et quatre autres un diplôme universitaire. Leur nombre a lui aussi progressé depuis le précédent sondage, passant de 76 à 83%. Et ici également, les chiffres de l’OFS pourraient livrer une explication: la part de la population ayant une formation de niveau haute école a progressé de 21 à 30% entre 2010 et 2022. Ce qui ne nous dissuadera pas de prendre à coeur le feed-back d’une participante au sondage: «Certains articles pourraient être un peu plus ‘accessibles aux profanes’.»