La blockchain devrait tout arranger, du moins selon le mouvement Desci. Ci-dessus une photo de groupe de la conférence organisée à Berlin en juin dernier. | Photo: màd

Les problèmes liés au management scientifique traditionnel sont anciens et bien connus: des processus lents, des éditeurs qui monopolisent la littérature et de nombreuses découvertes qui échouent dans la pratique. La nouvelle formule magique pour y remédier: la «science décentralisée», ou Desci. «Le mouvement désire se libérer des limites des infrastructures académiques et permettre aux scientifiques de mener leurs travaux de façon indépendante à l’aide de financements en cryptomonnaie», écrit par exemple une organisation spécialisée dans la monnaie numérique. Dans les faits, les conférences déjà organisées en 2025 dans les villes de Londres, Berlin et Dubaï portent avant tout sur des investissements dans des projets qui, plutôt que d’être menés dans une université, pourraient intégrer une blockchain: publications, données de patients, brevets. Reste encore à prouver que cette approche réduit effectivement les problèmes structuraux connus.