«Nous souhaitons bien sûr que d’autres institutions nous suivent», dit Jeroen Bosman, bibliothécaire à l'université d'Utrecht. | Photo: màd

Les universités se vantent volontiers de leur place dans les classements internationaux, mais ceux-ci sont souvent critiqués pour leur partialité et leur manque de transparence. En 2023, l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas, en a tiré les leçons et ne livre plus de chiffres au Times Higher Education. Elle écrit sur son site internet: «Les classements donnent trop de poids au score et à la compétition alors que nous voulons nous concentrer sur la collaboration et la science ouverte.»

Jeroen Bosman, bibliothécaire dans cette université, a écrit sur X que c’était la suite logique de mesures antérieures. «Nous souhaitons bien sûr que d’autres institutions nous suivent», a-t-il dit à Science Business. Sur le même site, Monika Steinel, secrétaire générale adjointe de l’Association des universités européennes, a salué ce pas, mais ajouté: «Je ne peux dire si c’est le début d’une tendance.»