Un utilisateur a visualisé les personnes qu’il suit. La ressemblance avec une carte du monde est un hasard, mais l'utilisateur s'en est réjoui. |  Graphique: Edouard Leurent/Github

Pour les scientifiques, X (ex-Twitter) fut longtemps une mine de données. Grâce à une interface, ils ont pu étudier assez facilement le comportement des utilisatrices, les mouvements sociaux et la diffusion de la désinformation. Or, depuis mars 2023, la plateforme exige plus de 40 000 dollars mensuels pour l’accès. La Coalition for Independent Technology Research a donc rédigé une lettre ouverte et mis en garde contre les suites de cette restriction. Selon inews, magazine britannique en ligne, les chercheurs doivent même effacer rétroactivement leurs données et ne pourraient donc plus révéler les bases de leurs conclusions. «Cette décision de Twitter pourrait avoir un impact substantiel sur la reproductibilité», notait alors Manoel Horta Ribeiro, chercheur en données à l’EPFL.