CONSEIL POLITIQUE
Fitness politique pour scientifiques
Une aide pour pallier un manque de connaissances en politique: des camps, des apéros et des prix doivent permettre aux scientifiques de participer plus efficacement au débat dans ce domaine.
«Les chercheuses et les chercheurs souffrent souvent d’analphabétisme politique », estime Reatch, le groupe de réflexion zurichois sur la science. Face à ce diagnostic, il propose une thérapie: le Projet Franxini, une sorte de formation complémentaire pour les scientifiques. Ils peuvent, par exemple, apprendre les bases du système politique suisse durant un Boot Camp ou rencontrer des représentants du peuple ou d’autres personnes extérieures aux hautes écoles lors d’apéros. En outre, un prix a pour objectif de faire connaître aux décideurs les solutions novatrices élaborées dans le monde académique. Le projet a des appuis dans presque tous les partis – de l’UDC aux Vert·e·s. Il est aussi soutenu par la rectrice de l’Université de Fribourg, Astrid Epiney, l’épidémiologiste Marcel Salathé et d’autres scientifiques. La thérapie devra cependant encore faire ses preuves.