Des transistors électrochimiques organiques flexibles calculent la concentration d'ions à partir du flux de courant modifié. | Photo: màd

Le biocapteur d’un genre nouveau colle à la peau comme un sparadrap. Il mesure en continu la concentration d’ions de sodium, de potassium et d’hydrogène dans la sueur, ce qui permet par exemple de prévenir la déshydratation. Souple et fin, le capteur est fait de transistors électrochimiques organiques. Constitués de polymères conducteurs et d’électrodes en nanoparticules d’argent, ils réagissent à la présence d’ions qui modifient le flux d’électricité dans le transistor, permettant de mesurer la concentration.

L’équipe réunie par Danick Briand à l’EPFL s’est servie d’une imprimante à jet d’encre pour déposer une série de ces petits éléments de quelques millimètres carrés seulement sur un film, avant de les recouvrir de membranes qui ne laissent passer qu’une certaine variété d’ions.

Danick Briand souhaite utiliser ce système pour enregistrer d’autres substances, comme le cortisol, ce qui permettrait de surveiller encore mieux l’état de santé.

S. Demuru et al.: Real-Time Multi-Ion Detection in the Sweat Concentration Range Enabled by Flexible, Printed, and Microfluidics-Integrated Organic Transistor Arrays. Advanced Materials Technologies (2020)