Illustration: ikonaut

4 — Vision: médecine de précision
La puce-poumon sert en laboratoire de biologie pour développer des médicaments et en recherche fondamentale. La vision d’avenir: placer sur une puce plusieurs organes conçus sur mesure. Les scientifiques espèrent qu’à l’avenir ces «humans on a chip» permettront de développer des médicaments avec nettement moins d’expérimentations animales et de choisir des préparations optimales pour chaque individu – la médecine personnalisée.

3 — Procédé: respiration simulée
Sur la puce se trouve une membrane poreuse et flexible de couleur chair, entourée d’une couche de cellules pulmonaires humaines issues de résidus d’opérations des poumons. Un diaphragme artificiel sert à faire se contracter et dilater les tissus comme lorsqu’on respire. Sise entre le diaphragme et la membrane se trouve une chambre remplie de milieu nutritif (rouge) qui imite le sang humain. A la pipette ou par vaporisation, on peut introduire des substances actives liquides – destinées par exemple au traitement de tumeurs – dans la puce.

2 — Solution: puce-poumon
L’équipe d’Alveolix, un spin-off de l’Artorg Center de l’Université de Berne, a développé une puce sur laquelle sont simulées les conditions dans le poumon, dont le mouvement respiratoire. Sur la puce sont cultivées des cellules qui se comportent comme dans le corps humain. Cela permet aux chercheuses de tester les effets primaires et secondaires des médicaments et des aérosols sur le tissu pulmonaire.

1 — Problème: poumon complexe
Pour développer des traitements contre des maladies pulmonaires, les scientifiques ont recours à l’expérimentation animale ou à des tests dans des boîtes de Petri. Ces méthodes présentent des inconvénients lorsqu’il s’agit de comprendre le travail d’un poumon humain qui respire avec ses quelque 300 millions d’alvéoles.