La vidéo explicative du ministère fédéral allemand de l'éducation et de la recherche montre le travail quotidien de Hanna, une doctorante en biologie fictive. Elle était censée atténuer les critiques, mais elle a plutôt incité les chercheurs et chercheuses à se défendre contre les conditions précaires. | Image: màd

«En Allemagne, les hautes écoles se sont bien arrangées pour reporter les risques sur leurs employés», a déclaré sur Twitter Amrei Bahr de l’Université de Düsseldorf. Elle est une des premières voix du hashtag #IchBinHanna sous lequel les jeunes scientifiques se défendent contre leurs conditions précaires: contrats à durée limitée, bas salaires et heures supplémentaires. La Suisse connaît des problèmes analogues. Un sondage du syndicat SSP à l’Université de Zurich a par exemple montré que 73,5% des jeunes universitaires travaillent régulièrement plus que prévu contractuellement. En octobre dernier, les organisations du corps intermédiaire ont déposé une pétition nationale pour mettre fin à la précarité dans les hautes écoles suisses.